Even light is a few minutes late
Sound installation and performance
In collaboration with:
Ji-Yoon Haan | Dramaturgy
Martín Rodriguez | Radio transmission
Abed Kobeissy | Sound recording
Irem Karaaslan | Research assistance
Elias Nafaa | Speculative cartography
Photos: Document original
Installation sonore et performance
En collaboration avec
Ji-Yoon Haan | Dramaturgie
Martín Rodriguez | Transmission radiophonique
Abed Kobeissy | Captation sonore
Irem Karaaslan | Assistance à la recherche
Elias Nafaa | Cartographie spéculative
Even Light Is a Few Minutes Late explores the trajectories through which violence and perception circulate, sometimes slowly, often deferred, through displaced mechanisms, spaces, bodies and lives. Building on different forms of latency, the work creates a link between two sites separated by physical and geopolitical distance, and time zones: the Mediterranean corniche of Beirut and the tranquil shores of Laval.
Through minimal means, the sound performance encompasses a mindful and porous experience. Within it, two temporal systems converge: one saturated with alerts, the other steeped in silence. Whether it be the buzzing of a drone in Lebanon or the sociopolitical realities of North America, the work presents these contexts through the same rustling of instability. What’s at stake: the structures of visibility, surveillance and comfort, and what these notions leave out. The work sets up a space of interference. A site where what takes a few minutes to reach us, such as light and what has reverberated elsewhere, might still have the power to disrupt, here.
With the joint support of Verticale — artist-run centre, and MAI (Montréal, arts interculturels). The artist wishes to thank the Conseil des arts et des lettres du Québec for its financial support.
Even Light is a Few Minutes Late explore les trajectoires par lesquelles la violence et la perception circulent, parfois lentement, souvent en différé, à travers les dispositifs, les espaces, les corps et les vies déplacées. En s’appuyant sur différentes formes de latence, l’œuvre met en relation deux lieux séparés par une distance physique, géopolitique et des fuseaux horaires : la corniche méditerranéenne de Beyrouth et les rives tranquilles de Laval.
Par le biais de dispositifs minimaux, la perofmance invite à une expérience attentive et poreuse. Deux régimes temporels s’y croisent: l’un saturé d’alertes, l’autre recouvert de silence. Qu’il s’agisse du bourdonnement d’un drone au Liban ou des réalités sociopolitiques en Amérique du Nord, l’œuvre rend perceptible ces contextes par un même bruissement d’instabilité. Ce qui est en jeu: les structures de visibilité, de surveillance et de confort, et ce que ces notions laissent de côté. Le travail installe un espace d’interférence, un lieu où ce qui met quelques minutes à nous parvenir, comme la lumière et ce qui a vibré ailleurs, a peut-être encore le pouvoir de bouleverser, ici.
Avec le soutien jumelé de Verticale — centre d'artistes et du MAI (Montréal arts interculturels). L’artiste remercie le Conseil des arts et des lettres du Québec de son appui financier.
 
               
               
               
               
               
               
               
               
               
               
               
               
               
               
               
               
               
              