Of heroes, football and all that remains of my childhood (2011)
Video performance, 35 minutes
Vidéo-performance, 35 minutes
In this performance, Kodeih questions the political experience of the Lebanese individual, sharing their stories and discussing the “im-possible revolution” in Lebanon. Through various formats such as photography, drawings, publications, found footage and video, she underlines the political that lies in the imagery used in the Arab society, going from the late 70’s until today.
The work questions our individual political experience via personal stories from several individuals, answering a simple question: What would you consider your first political experience? Kodeih explores the concepts of belonging, heroism, enmity, resistance, martyrdom and liberation in a country torn by hope and impossibility.
“If the young generations of the western world inherited May 68, Woodstock, and the feminist revolution, my generation of young Arabs inherited the Nakba, Sabra and Shatila massacres, and a history of never ending civil wars and invasions.” She describes her generation as the sons and daughters of either the disillusioned fathers, or of the kidnapped fighters for a so-called justice. They have inherited not only their father’s fatigue, but also and most importantly, their acceptance of the impossibility of change. However, the events in Tunisia and Egypt of the so-called Arab Spring open the way for a new possible…
Dans cette performance, Kodeih interroge l'expérience politique de l'individu libanais, en recueillant des histoires et en discutant de la révolution «im-possible » au Liban. À travers différents formats tels que la photographie, les dessins, les publications, les images trouvées et la vidéo, elle souligne le caractère politique de l'imagerie utilisée dans la société arabe, de la fin des années 70 à aujourd'hui.
Le travail interroge notre expérience politique individuelle via des histoires personnelles recueillies auprès de différentes personnes, en répondant à une question simple : Quelle serait votre première expérience politique ? Kodeih explore les concepts d'appartenance, d'héroïsme, d'inimitié, de résistance, de martyre et de libération dans un pays déchiré par l'espoir et l'impossibilité.
« Si les jeunes générations du monde occidental ont hérité de Mai 68, de Woodstock et de la révolution féministe, ma génération de jeunes Arabes a hérité de la Nakba, des massacres de Sabra et Shatila, et d'une histoire de guerres civiles et d'invasions sans fin ». Elle décrit sa génération comme étant les fils et les filles des pères désabusés, ou des combattants kidnappés pour une soi-disant justice. Ils ont hérité non seulement de la fatigue de leurs pères, mais aussi et surtout de leur acceptation de l'impossibilité de changement. Cependant, les événements en Tunisie et en Egypte de ce qu’on nomme Printemps arabe ouvrent la voie à la notion du possible…